Ta seule limite, c'est toi-même.

Le sport était quelque chose qui prenait une place importante dans la vie de Stanislas. Prendre soin de lui et de son corps, c'était primordial. De plus, cela lui permettait d'évacuer tout le stress accumulé au cours de ses semaines de cours qui visiblement se ressemblaient toutes. A part leur rabâcher qu'ils avaient examens blancs la dernière semaine avant les vacances, les professeurs ne savaient pas quoi dire d'autres. A croire qu'ils n'avaient que ça dans la bouche. Ils ne se rendaient pas compte à quel point cela pouvait être stressant pour un étudiant, c'est pour cette raison qu'ils en rajoutaient toujours une couche. Stan ne cessaient de croire qu'ils s'étaient donnés le mot pour ça. Fort heureusement le week-end était là pour marquer une pause, bien qu'il ait énormément de travail, il lui arrivait de sortir sa tête de ses cours pour sortir un peu s'aérer l'esprit. Pour se faire, il décidait de rejoindre Neïla au Rivercourt pour aller courir un peu et se dépenser. Se retrouver avec son ami lui permettrait de parler d'autre chose que des cours, et ainsi de penser à autre chose.
Il se levait alors tranquillement, sur les coups de huit heures, puis enfilait son jogging favoris bleu roi pour aller parcourir Tree Hill en courant. Depuis leur plus jeune âge, les deux amis avaient l'habitude de faire du sport ensembles. Ils s'étaient suivis durant toute leur scolarité, et désormais ils se retrouvaient chaque week-end pour aller courir ou bien faire un peu de basket ensembles. De plus, le jeune étudiant savait pertinemment qu'il passerait un bon moment en la compagnie de la capitaine des pompoms girls. Elle était dotée d'une énergie et d'une joie de vivre hors pair. Un peu comme lui finalement, sauf que ces derniers temps il était épuisé, alors cela lui ferait le plus grand bien de passer un moment avec cette dernière. Tiens en parlant d'elle, elle venait tout juste de lui envoyer un message pour savoir où il en était. Il ne perdit pas de temps à lui répondre, et fut soulagé de savoir qu'elle n'était pas encore partie elle non plus. Au lieu de traîner, il quittait la villa familial et se rendait tranquillement au Rivercourt en courant. Il n'avait pas oublié de se vêtir de son bonnet. Il faut savoir que le jeune homme ne sort jamais sans son bonnet l'hiver ou sa casquette l'été. C'est un peu monsieur chapeau. Bref. Le voilà arrivé sur le terrain de basket où il y voit non loin de là, la jeune fille entrain de s'échauffer, la jambe posée sur une table de pique nique. Taquin de nature, un sourire amusé se hisse sur ses lèvres et Stan ne tarde pas à s'approcher d'elle de manière discrète pour la surprendre. Cette dernière sursaute et manque alors de se vautrer mais dieu merci les réflexes de l'étudiant qui la rattrape pour l'empêcher d'aller dire bonjour au bitume. Je pensais tout de même que pour une pompom girl tu avais meilleur équilibre, il haussait alors les épaules et ajoutait : visiblement je me suis trompé, conclut-il fièrement avant de laisser échapper un éclat de rire, revoyant la scène qui venait de se produire quelques minutes auparavant.

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C'est dingue mais autant Stan pouvait être sérieux en cours, autant dès qu'il se retrouvait en compagnie de sa famille ou ses amis, monsieur perdait toute crédibilité. Il ne pouvait pas tenir en place, toujours en quête de nouvelles bêtises à faire. La plus commune évidemment était de surprendre ses amies en quelconque situation. Pour preuve, en voyant au loin son amie s'étirer, le gamin, car oui, c'était encore un gamin dans l'âme, une sorte de Peter Pan, bon malheureusement lui se devait de grandir contrairement au personnage de fiction, mais il n'en demeure pas moins que s'il avait pu stopper sa croissance et figer le temps alors qu'il n'était encore qu'un simple adolescent il l'aurait fait. En attendant, sa blaguounette avait encore fonctionné, à tel point que la jeune fille en avait perdu l'équilibre et avait manqué de se ratatiner par terre. Heureusement que Stan avait de bon réflexe, en effet, il avait rattrapé son amie avant même que ses petites fesses n'aillent dire bonjour au bitume. Comme quoi, il avait quasiment tout prévu. Il ne perdit pas une minute pour la taquiner. Décidément, il n'était vraiment pas croyable, au lieu de lui demander si tout allait bien, non, monsieur se chargeait de la taquiner oralement sur son équilibre. La réponse de la jeune fille fit rire le jeune homme. Effectivement, elle marquait un point. Qu'importe, tu te dois d'avoir un bon équilibre en toute circonstance, reprit-il fièrement, dans le but d'avoir le dernier mot. Pas rancunière pour un sous, Neïla remercie l'acte qu'elle qualifiait héroïque de l'étudiant, avant de lui faire la bise pour le saluer. Stan en fit de même. Voilà un bisou pour me faire pardonner, dit-il angéliquement, un large sourire se dessinant par la suite sur ses lèvres rosées. Non mais comment j'aurais pu oublier, c'est un peu notre rituel en plus ! Et je vois que tu t'ai échauffé les muscles, de mon côté je suis arrivé en courant histoire de m'échauffer donc je pense que je peux dire qu'on ait chaud tous les deux pour commencer ! s'exclame-t-il gaiement. Faire du sport avec Neïla était toujours une partie de plaisir pour le jeune homme. Parce qu'en plus de faire du sport, ils s'amusaient et en plus ils se racontaient leur petite vie. Disons que se retrouver tous les deux à faire du sport était un peu un défouloir. Cela leur permettait de souffler de leur longue semaine mais également d'évacuer tout ce qu'ils avaient en eux. Soit tout le stress, soit un trop plein d'énergie, soit leur colère, leur doute. Tout. C'était une véritable thérapie, en tout cas, pour Stan, ça l'était.
Tiens, ça y est, Neïla était déjà à fond, elle s'emparait du ballon de basket qu'elle avait emmené avec elle, et défiait le jeune homme. Seulement, ce dernier n'eut le temps de se placer que la demoiselle était déjà partie pour marquer un trois point. Ok. C'était bien joué. Mais bon, elle aurait très bien pu attendre. Enfin, c'était ça les filles, elles savaient comment s'y prendre pour gagner. Je dois l'admettre que c'était un joli trois points, mais tu m'as pas trop laissé le temps de m'y préparer, sale gosse! rétorque-t-il de façon amusé, avant de s'emparer du ballon, et de faire quelques dribbles en effleurant la jeune fille pour l'embêter puis de lancer le ballon dans le panier, et de marquer. Au passage ce dernier s'était agrippé tel un petit chimpanzé au panier de basket, le temps que le ballon ne traverse le panier. C'était ça d'être grand, ça avait ses avantages. Tu disais ? lâche-t-il alors amusé, en faisant un grand sourire victorieux. Il lançait la balle à Neïla, puis ils se remirent à jouer, il faut dire que pour une pompom girl, elle était plutôt douée en la matière, mais ça, il n'en n'avait jamais douté puisque plus jeune, ils se mettaient toujours en équipe au collège et au lycée, et on pouvait être sûr qu'ils faisaient partis des meilleurs équipes. Au fait, tu as une idée de quoi brûler cette année au festival du brûle-bateau ? demande-t-il à l'attention de la jeune fille, tout en dribblant puis lui lançant le ballon. Ah le fameux festival du brûle-bateau, c'était un sacré casse-tête chinois. Trouver un objet à se séparer, ce n'était pas toujours facile, surtout que la tradition voulait qu'on se sépare de cet objet pour tirer un trait, et ainsi tourner la page. Mais avions-nous vraiment toujours envie de définitivement tirer un trait sur quelque chose qui a fait ce que nous sommes désormais ?

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Prendre par surprise ses amies était vraiment quelque chose que Stan faisait beaucoup, et d'ailleurs cela fonctionnait toujours, la preuve en ait que Neïla avait même failli tomber, heureusement que le jeune homme possédait de sacré réflexe, sans ça, à mon avis, elle serait tombée par terre. Quoi que rien que d'en imaginer la scène, Stan se mit à rire intérieurement. Les filles étaient vraiment toutes les mêmes, ce genre de choses les faisaient toujours sauter en l'air. Evidemment, la jeune fille essayait d'avoir le dernier mot, mais connaissant Stan, ce dernier ferait toujours pour l'avoir avant elle. Ainsi lorsqu'elle prétendait avoir un bon équilibre sur le parquet de danse, l'étudiant s'empressait de lui répondre que de toutes les manières, elle devait avoir un bon équilibre en toute circonstance. Si elle l'avait sur le parquet de danse, elle pouvait très bien l'avoir là. De plus, il ne doutait aucunement des capacités de la jolie pompom girl. La réponse de son amie émit en lui un sentiment de satisfaction qu'il ne manqua pas de lui faire remarquer en lui offrant un large sourire amusé. Voilà qui est mieux! dit-il d'un air amusé. Par la suite, la jeune demoiselle s'extirpait de ses bras pour ensuite faire volte-face et déposer un baiser sur la joue du jeune homme. A son tour, Stan en fit de même pour la saluer, seulement, il prétexta que c'était une façon pour lui de s'excuser.Evidemment Neïla ne le laissait pas s'en tirer aussi facilement, lui répondant avec certitude qu'il lui faudrait plus que ça pour se faire pardonner. Ah oui, et quoi dont ? demandait-il de manière amusée.
Ainsi, la partie démarrait lorsque Neïla se mit à dribbler puis sans que Stan ne comprenne quoi que ce soit, la pompom girl marquait un trois points. En toute franchise, c'était un joli panier, mais en toute objectivité, elle venait littéralement de tricher puisqu'elle ne l'avait prévenu de rien, les filles je vous jure, toutes les mêmes. Ne supportant pas la remarque de Stan, cette dernière essayait de trouver une excuse à laquelle Stan ne pouvait que rire. Bien sûr, tout à fait, tu aurais du me prévenir, dit-il dans un premier temps. Non bon ok, je l'avoue, j'ai fais exprès de te laisser le ballon, t'étais tellement dans le truc que je ne pouvais pas me permettre de t'interrompre car si j'étais intervenu, ton trois points, tu ne l'aurais pas eu, rétorquait-il de manière sûr de lui. Disons qu'il était loin d'être sûr de lui mais il savait pertinemment qu'en agissant ainsi Neïla ne se laisserait pas faire, car cette fille avait un caractère bien trempé, et n'aimait pas que l'on puisse être sûr de soit comme il venait de l'être et par conséquent remettre ses capacités en doute. Cependant, connaissant Stan, elle devait tout de même se douter que ce dernier venait de lui dire ça uniquement dans le but de l'embêter. Stan qui n'embête pas ses amis, ce n'est pas Stan. Non en vérité tu viens de me briser, heureusement que personne n'était là car je me serais pris la honte de ma vie, ça reste entre nous pas vrai ? reprit-il désespérément avant d'éclater littéralement de rire, et par conséquent de perdre toute crédibilité.
Ensuite, tout en continuant leur petite partie, Stan en vint à repenser au fameux festival qui se déroulait chaque année dans la petite ville de Tree Hill. Et chaque année, Stan s'y rendait pour y passer une bonne soirée entouré de ses proches, en essayant de jeter un petit objet quel qu'il soit. Un doudou. Un jouet. Une lettre. Il en avait jeté des choses depuis son plus jeune âge, et à cette occasion, il y jetterait cette année un petit bijou qu'il comptait offrir à Maggie quelques jours avant leur séparation. Il demandait alors à son amie si elle avait une idée d'objet à lancer, car n'ayant pas vraiment une vie misérable, Stan cherchait chaque année quoi lancer. Cette année, il avait trouvé, cela lui permettrait en quelque sorte de dire au revoir à la relation qu'il avait pu vivre avec Maggie, sans pour autant l'oublier complètement. Un bijou, je devais l'offrir à Maggie avant notre séparation, mais je n'en n'ai pas eu l'occasion. Ceci dit, il en était mieux ainsi, dit-il en toute franchise, car il était conscient que leur séparation d'un commun accord était mieux pour eux.

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C'est fou comme chez vous l'exagération est le maître mot, dit-il en laissant échapper un rire narquois d'entre ses lèvres. Il est vrai que les filles avaient ce don si particulier de faire tout un fromage d'une simple petite supercherie. Mais bon, cela n'étonnait pas le jeune homme que son amie ait pu lui dire une chose pareille puisque c'était tout à fait son genre. Il faut dire que la jeune fille était plutôt une rigolote. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles Stan l'appréciait. Il aimait sa simplicité et son humour. Avec elle, il était sûr de passer un bon moment sans prise de tête. Elle prenait toujours tout au second degrés et rentrait très souvent dans le jeu du jeune homme, qui passait le plus clair de son temps à la taquiner. D'ailleurs, ils ne cessaient de se taquiner depuis l'arrivée de l'étudiant. Ce qui avait pour don d'amuser le jeune homme. Suite au baiser qu'il lui avait donné en guise d'excuse, la jeune fille se montrait une fois de plus taquine, et jouait les filles insatisfaites. Je suis sûr que d'ici demain tu auras oublié, lâche-t-il en lui offrant un sourire amusé. C'est alors sur ces derniers mots que démarre leur petite partie au court de laquelle Stuttgart se prend la raclée de sa vie. Il faut avouer que Neïla est plutôt douée en la matière, mais bon, inutile de dire qu'il ne le lui dirait pas pour la simple et bonne raison qu'il souhaitait tout de même préserver les chevilles de cette dernière, car elle risquait de prendre la grosse tête, et d'avoir les chevilles qui enflent, connaissant le personnage. Elle se permit tout de même de lui faire quelques remarques au sujet du joli trois points qu'elle venait de faire. Evidemment et on ne va pas se mentir, le jeune homme avait été prit de court, du coup, il n'a pas eu le temps de dire ouf que la demoiselle venait de marquer son panier. Il faut dire qu'elle avait été plutôt rapide. En même temps, on était sportif ou on ne l'était pas, elle, elle l'était. Au moins lorsqu'il jouait avec elle au basket, il y avait un véritable challenge. Il ne jouait pas mal pour la laisser gagner, non, il savait de quoi elle était capable, mais bon, il ne comptait pas la laisser s'en sortir aussi facilement ahah. Ce que tu peux être sûre de toi, c'est dingue ça ! s'exclame-t-il d'un air amusé. C'est juste qu'ils ne veulent pas te faire de mal alors ils te laissent gagner c'est tout, ajoute-t-il dans le but d'avoir le dernier mot. Ah sacré Neïla, c'était un sacré petit phénomène à elle toute seule. Mais c'est qu'elle avait du répondant la demoiselle, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds, et c'est aussi ce que Stan appréciait chez elle. Qu'elle puisse lui tenir tête, entre nous, c'était bien plus amusant une fille comme elle, plutôt qu'une fille niaise qui dit oui à tout. Tout à fait, tu devrais avoir honte! s'exclame-t-il de plus belle, tout en se retenant de pouffer de rire, afin d'être un minimum crédible, mince.
La conversation avait finalement tourné sur le fameux festival du brûle bateau, et de sa fameuse tradition qu'est de lancer un objet du passé afin de tourner la page sur quelque chose, ou quelqu'un. Pour Neïla, c'était une lettre qu'elle comptait brûler. Voyant le malaise, Stan n'en demandait pas plus, après tout, il n'avait pas besoin de savoir qui en était à l'origine et ce qu'elle contenait. Il ne comptait pas violer le jardin secret de son amie, si cette dernière se sentait de lui en parler, elle finirait par le faire d'elle-même. Ca ne serait pas lui qui tenterait de lui sortir les vers du nez comme on dit. Quand à lui, il parlait de ce fameux bijou qu'il avait prévu d'offrir à Maggie quelques jours avant leur rupture. Disons que je garde un bon souvenir de notre relation, car finalement et fort heureusement, ça ne s'est pas mal terminé entre nous. Mais je me vois mal recycler cet objet en l'offrant à quelqu'un d'autre, que ce soit ma soeur, ou ma mère par exemple. Donc je préfère qu'il parte, dit-il avec sincérité. Ce qu'il avait vécu avec Maggie avait été formidable, mais comme on dit toutes les bonnes choses ont une fin, et leur relation avait prit fin suite à la routine qui s'était installée entre eux, mais par chance, ils étaient toujours liés, et ne souhaitaient en aucun cas couper les ponts, tenant fort l'un à l'autre malgré tout.

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Tu n'es vraiment pas une fille pour rien, vipère! dit-il sur le ton de la plaisanterie. En même temps, encore une fois elle disait vrai. Autant les hommes avaient une capacité si facile à oublier, en revanche une fille, elle pouvait te ressortir ce que tu avais dis mot pour mot, tel jour, à telle heure, le contexte, tout, et ce, trois ans auparavant. C'est qu'elles faisaient parfois presque peur. Mais sans elles qu'est-ce que les hommes s'ennuieraient. Elles étaient quand même le moteur de leur vie en quelque sorte, on ne va pas se mentir. Une femme sans un homme peut parfaitement faire sans, en revanche un homme sans une femme, il en était pas de même. Stan lui, l'admettait. Il s'ennuierait si les filles qu'il avait dans sa vie n'étaient plus là. Elles permettaient d'égayer sa vie d'une certaine manière. Avec Neïla par exemple tout semblait si simple. Elle était drôle, amusante, souriante, elle respirait le bonheur. Il savait qu'avec elle, s'était des fous rires à n'en plus pouvoir. C'est tout ce dont il avait besoin en ce moment même, car avec les études, il en avait plein la tête, d'ailleurs, il avait encore passé tout le week-end à bosser, disons que cette petite sortie matinale était une petite façon de faire un break avec les fiches de révisions. Il avait vraiment besoin de s'aérer la tête.
Voyant la jeune fille grimaçait lorsqu'il lui avait lancé qu'il la trouvait un peu trop sûre d'elle, ce dernier pensait avoir dit une bêtise. En même temps, c'était du grand Stan ça, mettre les deux pieds dans le plat, quel imbécile. Désolé, c'était peut être un peu maladroit, lâche-t-il à l'égard de la jeune fille, lui adressant un petit sourire de compassion. Il était loin d'imaginer que sa plaisanterie pourrait mettre un léger malaise à ce moment même. Ceci dit, Neïla passait outre en demandant à son ami s'il était sûr de ses propos. Tu n'as pas encore compris que je te taquinais ? dit-il de manière amusée. C'est pour t'embêter, afin de ne pas admettre que tu as un minimum de potentiel dans le domaine, mais je t'avouerais que tu m'as plutôt surpris, t'es une fille hors du commun, dit-il alors sincèrement. Il est vrai qu'elle l'avait un peu bluffé. Il savait combien la jeune fille était sportive, mais bon, il ne pensait pas que ses compétences en la matière étaient aussi bonnes. Bon toutefois, il ne la voyait pas intégrer l'équipe de basket féminine de l'école, il trouvait qu'elle était mieux en tant que pompom girl. En même temps, étant donné son physique très avantageux, car il faut dire que la jeune fille était une très belle femme, et il ne l'imaginait pas dans une autre activité extrascolaire.
Désormais, les deux amis évoquaient l'objet qu'ils comptaient brûler lors du festival prévu le week-end d'après. Si Neïla ne souhaitait pas trop parler du passé de cette fameuse lettre, Stan quant à lui, lui parlait de l'histoire du fameux bijou dont il souhaitait se séparer. Disons qu'il avait tout simplement besoin d'en parler, besoin d'évacuer un peu. Non pas qu'il supporte difficilement cette séparation, puisqu'il était plutôt favorable à leur rupture, dans la mesure où il valait mieux s'arrêter maintenant plutôt que de continuer pour finir par se disputer pour x raisons et se retrouver en mauvais terme. Maggie était une fille vraiment merveilleuse qu'il ne souhaitait en aucun cas perdre. Avant de tomber amoureux, ils avaient été amis, et même si beaucoup pensent qu'il est impossible de rester ami avec un ou une ex, eux en étaient la preuve. La réaction de Neïla fasse à l'explication du jeune homme, ne manqua pas de le faire rire, elle avait toujours le mot pour rire en toutes circonstances. Tu es vraiment incorrigible! s'exclame-t-il en riant. Il se voyait mal lui confier un bijou qui avait une valeur assez particulière, et puis imaginez vous le sketch. Ce n'était pas très valorisant pour la demoiselle. De toutes les façons, il ne se permettrait jamais une telle chose, ayant beaucoup de respect pour son amie. Toutefois, ce dernier fut surprit par la question de la jeune fille. Pardon ? la questionne-t-il sans vraiment comprendre. Pourquoi lui disait-elle une chose pareille. Il trouvait cela gentil et valorisant, mais il avait du mal à comprendre pourquoi.

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