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Pyper - Let life surprise you

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Eole D. Williams
Eole D. Williams
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MessageSujet: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyLun 9 Nov - 17:48


Pyper & Eole

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible.
Ne rien attendre, sinon l'inattendu.

Je secouai mon jean trempé pour enlever les plis et l'étendit sur le séchoir. Il me restait encore deux, trois tee-shirt à mettre et j'en aurais fini avec mes corvées. Je poussai un short pour faire un peu plus de place, posai le dernier vêtement et ramenai la bassine dans la salle de bain. Je pris le temps de faire un tour aux toilettes avant de mettre mes chaussures, d'attraper ma veste et de sortir de mon appartement. J'étais là depuis plusieurs semaines et je n'avais pas encore pris le temps de visiter la ville. Je savais que c'était toujours mouvementé lors d'un emménagement, mais ce n'était pas une raison pour rester enfermer dans mon appartement. J'aurais bien pris mon ballon de basket et chercher un terrain dans un quartier proche, mais je me doutais que c'était une très mauvaise idée. Je risquais de vouloir trop en faire et je n'avais pas envie de me blesser alors que je venais tout juste de me faire engager. A la place, je me contentai de marcher dans les rues, sans destination particulière. Je voulais m'imprégner de l'ambiance de cette ville, de l'humeur des habitants. C'était tellement différent de Chicago, mais ça me plaisait bien, c'était ce que je recherchais après tout. Je rentrai dans une boutique de musique qui attira mon œil et me laissai vagabonder dans les rayons sans vraiment regarder. Je préférai me laisser guider par les différentes musiques qu'écoutaient les clients en cet instant. Mais j'eus rapidement le sentiment d'être bloqué et je finis par sortir pour retrouver un peu d'air frais. Je n'avais pas envie d'être entre quatre murs, j'avais besoin de respirer et de marcher. Je continuai mon chemin toujours aussi aléatoirement, les pensées ailleurs. Soudain, une vague de lycéens m'entoura et je me retrouvai à contre-sens. J'essayai de revenir dans le présent et regardai autour de moi. J'aperçus une demoiselle qui s'éloignait des bâtiments. J'eus un sourire nostalgique alors que je m'arrêtai pour l'observer. Elle me rappelait Pyper, en un peu plus vieille peut-être, mais toujours aussi resplendissante. C'était étrange comme le cerveau nous donnait de drôles de visions de temps en temps, comme s'il ne voulait pas qu'on oublie nos souvenirs importants. Elle tourna la tête pour vérifier qu'aucune voiture n'avançait vers elle et commença à traverser le passage piéton. Mon sourire se transforma alors en stupéfaction. C'était elle, c'était Pyper ! Je me remis aussitôt en marche, bousculant un groupe de lycéens sur mon passage. Je m'excusai rapidement, mais mon attention bascula aussitôt sur la blonde en question. Où était-elle passée ? Où avait-elle tourné ? Je me précipitai vers la route, mais dus m'arrêter net en voyant la signalisation rouge. Un accident de voiture ne me ferait pas du bien, surtout pas avec ma maladie. Le plus patiemment possible, ce qui signifiait plus grand-chose à ce point, je laissai les automobiliste passer en essayant de la repérer de nouveau. Dès que je le pus, je me mis à courir pour aller de l'autre côté de la route et je tournai brusquement à droite en l'apercevant. Je ne ralentis pas avant d'être derrière elle, le souffle un peu court. Je posai une main sur son épaule, passai devant elle et fis un grand sourire. « Pyper ? C'est bien toi ? » Pourquoi je posai la question au juste, je la reconnaissais parfaitement. « Qu'est-ce… qu'est-ce que tu fais là ? Tu deviens quoi ? Tu as déménagé quand ? » J'avais tellement de choses à lui demander, tellement de temps à rattraper avec elle. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait en cet instant, mais je m'en contre-fichai, j'étais juste heureux de la revoir après toutes ces années. Je vis une enseigne un peu plus loin et la désignai d'un signe de tête. « Viens, je t'offre un café ! Tu as le temps, hein ? Ça fait tellement plaisir de te revoir ! »
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Pyper Coleman
Pyper Coleman
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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyLun 9 Nov - 22:08


Eole & Pyper

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible. Ne rien attendre, sinon l'inattendu.
Je venais de finir le travail, aujourd’hui je quittais le travail en même temps que la plupart des lycéens. Il était presque quatre heures, c’était rare que je quitte aussi tôt, le boulot, mais pour une fois, j’avais fini tout mon boulot, car j’avais décidé d’aller voir pour faire des cours du soir à l’université, je ne savais pas vraiment si j’arriverais à gérer avec Liam, mais j’avais une voisine dans mon quartier qui m’aidait pas mal. Elle le prenait à l’école en même temps que sa fille avec qui mon fils s’entendait plutôt bien. Enfin, la maladie de mon fils n’était pas un secret pour elle, heureusement, qu’elle sache, qu’il n’avait pas le droit de faire des choses folles. Logiquement le vélo serait sans doute à éviter, mais je ne pouvais pas l’empêcher de vivre du haut de ses cinq ans. Alors, je le surprotégeais en le laissant malgré tout vivre, le médecin m’avait demandé de le faire, même si j’avais sans cesse peur, à cet instant, j’aurais mieux été avec lui pour le surveiller, mais je me devais aussi de vivre ma vie, car la mienne était importante pour la sienne. Dans les rues de cette petite ville, j’avais finalement fini par avoir mes petites habitudes, des coutumes qui duraient depuis maintenant quelques mois. Comme aller chercher un petit chocolat chaud au karen’s cafe et un muffin, mon petit plaisir, quelques fois j’y vais avec Liam, il raffole des pâtisseries qui y sont vendus, mais pour le coup, là j’étais seule. Je marchais rapidement, car je ne voulais pas louper les secrétaires de l’université, mais bon, j’avais largement le temps, mais j’étais du style méfiante, autant dire que depuis peu, je n’avais pas réellement beaucoup de chance. Pour changer j’aimerais bien que les choses se passent mieux, mais cela à l’air assez compliqué pour le coup. Je venais de traverser au passage piéton pour aller rejoindre le fameux café où j’allais pouvoir me délecter de ma boisson préféré n’aimant pas le café, j’en avais horreur que ce soit l’odeur ou encore le goût asse amer à mon goût, oui, même avec du sucre cela ne passait pas, j’étais plus une droguée de caféine se trouvant dans le coca. J’allais pénétrer dans le café, mais une main s’était déposée sur mon épaule, me laissant un peu surprise, mais surtout inquiète. J’avais sursauté en même temps qui ne l’aurait pas fait ? Personne. Entendant mon prénom au même moment où je me retournais, je me retrouvais nez à nez avec … non pas possible : Eole. Je me sentais comme à côté de mes pompes. Je ne m’attendais pas à me retrouver face à lui pour le coup. Je secouais un peu la tête. « Oui c’est moi ... » avais-je dit un peu étonnée puis retournant presque sa question. « Eole ? » Qui sait, il avait peut-être un frère jumeau ? Enfin, j’étais surtout choquée, car cela me faisait penser à cette seule nuit qui m’avait apporté Liam. Je me retrouvais assez mal rien qu’en pensant à mon fils qui était aussi son fils, sans qu’il ne le sache. « Euh... Ça en fait des questions ! » J’ai du mal à me concentrer, à ne pas plonger mon regard dans le sien, je tente de me calmer alors que mon cœur laisse des palpitations rapide tamponner ma cage thoracique. « Je suis là depuis sept mois, mais toi comment ça se fait que tu sois là ? » Je le regardais alors qu’il me proposait d’aller boire un café, enfin il fallait que je pense à mon avenir, mais surtout il fallait que j’en sache plus sur sa présence ici et pour savoir comment j’allais gérer cette situation. Je l’avais dit une mauvaise poisse. « Euh... D’accord pour boire un café si c’est un chocolat ! Oui, enfin je vais faire avec mon temps ! » Je mordais ma lèvre tout en rentrant dans le café pour aller faire la queue. « Moi aussi ça me fait plaisir, mais c’est un peu bizarre.. »

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Eole D. Williams
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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyMar 10 Nov - 23:18


Pyper & Eole

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible.
Ne rien attendre, sinon l'inattendu.

Mon sourire s'agrandit un peu plus, si c'était encore possible, en voyant sa réaction. Elle ne s'attendait clairement pas à me voir et devait elle aussi poser la question pour être sûre d'elle. Je ne pouvais pas lui en vouloir, j'étais tout aussi surpris, mais je n'avais pas envie de rester bloqué là comme un idiot. Ça devait d'ailleurs s'entendre vu comment elle avait du mal à suivre toutes mes interrogations. Mais que pouvais-je y faire ? J'avais toujours ce trop plein d'énergie à dépenser et ces retrouvailles venaient de devenir sa cible directe. Pourtant, je fis mon possible pour ne pas enchaîner avec le reste des questions qui flottaient au bord de mes lèvres et je la laissais reprendre ses esprits pour comprendre la situation. « Tu n'auras qu'à me dire quand tu dois partir ! On risque de se revoir de toute façon. » Je tendis le bras pour ouvrir la porte et la laissai passer devant moi avant de la suivre. Mince ! Il y avait une sacrée queue dans ce café, mais j'espérais tout de même que ça irait assez vite pour qu'on puisse se poser et discuter plus facilement. Je plongeai mes mains dans mes poches de jeans en attendant patiemment derrière les autres, jetant des petits coups d’œil réguliers vers la jeune femme. « C'est vrai que c'est bizarre. Ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vus. C'était il y a… 6 ans, 7 ans ? » Je levai un sourcil interrogateur pour voir si elle pouvait me confirmer leur dernière rencontre. J'avais vécu tellement de choses depuis que j'avais du mal à vraiment me rappeler les dates exactes. Entre les années incroyables qui étaient passées si vite et celles un peu plus tumultueuses, j'étais souvent perdu. « Mais, il n'y a pas à dire, tu es toujours aussi ravissante. Non, excuse, tu es radieuse ! », ajoutai-je en me décalant pour mieux l'observer, le regard malicieux. Si je ne pouvais pas donner de date, je savais très bien comment s'était terminée notre soirée et c'était très loin d'être un mauvais souvenir. Je ne savais pas pour elle, mais je n'avais pas eu l'impression à l'époque qu'elle avait été déçue. Enfin, il fallait peut-être que je fasse attention, juste au cas où. Je me remis à ma place, pas tout à fait à l'aise, mais le sourire toujours aussi présent. « Plus sérieusement, j'ai emménagé dans le coin depuis quelques semaines maintenant. Il s'est passé tellement de choses, je ne saurais pas par où commencer. Ben tiens, par ça : je suis le nouveau préparateur physique de l'équipe des Ravens. Plus de basket pour moi, plus vraiment… Mais tu le savais peut-être déjà ? » Moi ? Vouloir vérifier si elle avait suivi ma carrière ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, je ne voulais juste pas dire des trucs qu'elle savait déjà. Après tout, la montée en puissance d'un petit nouveau pour être finalement sur le banc de touche à cause d'une maladie stupide, ça ne passait pas inaperçu pour les fans de ce sport. Au moins, je pouvais me consoler en me disant que j'avais fait rêver des gens, qu'ils avaient eu espoir en moi et que ce n'était pas vraiment de ma faute. J'avançai vers le comptoir alors que la file se réduisait rapidement. « Sinon, parle-moi de toi plutôt ! Comment tu es arrivée ici ? Que fais-tu maintenant ? » Non, parce qu'elle n'avait répondu qu'à une de mes questions et j'étais bien trop curieux pour la laisser les ignorer. Elle avait l'air d'être plutôt heureuse et de s'en sortir, mais ce n'était peut-être qu'une impression. Ça faisait tout de même plaisir de voir qu'elle était enfin loin de sa famille et de son influence désastreuse. J'avançai de nouveau pour me retrouver devant le bar et sourire à la serveuse. « Un grand café et un chocolat viennois s'il vous plaît. Tu veux un gâteau ? », demandai-je en me tournant vers Pyper en désignant les différents choix de pâtisseries.
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Pyper Coleman
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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyMer 11 Nov - 0:47


Eole & Pyper    

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible. Ne rien attendre, sinon l'inattendu.
Oui, c’était sûr que c’était Eole. Mon esprit serait drôlement malin à tant me faire languir une fausse rencontre avec le père de mon fils. C’était une sensation étrange qui venait de s’installer en moi, un mélange d’angoisse et de plaisir. Cela était assez amer à vrai dire. Je ne savais pas réellement comment réagir à cela. Cela me faisait un peu bizarre de me retrouver pour le coup face à lui, mais j’aimais assez bien cela, mais j’étais un peu angoissé à cause de Liam. Enfin, je n’allais pas me poser trop de question et tenter de profiter de l’instant, il n’était pas là depuis longtemps et il n’allait pas forcément rester dans les parages ? Aucune idée. Je le verrais bien avec le temps. « D’accord, alors va pour boire un petit quelque chose. » Je ne relevais pas le fait qu’il me dise qu’on risquait de se revoir, car cela me laissa plus perplexe qu’autre chose pour le coup. Je pinçais mes lèvres, tout en glissant ma main dans mes cheveux pour renvoyer ces derniers en arrière. Je rentrais dans le café avec lui souriant un peu. Il y avait comme toujours un monde dingue dans le café, il faut dire que c’était assez familial laissant fort souvent les personnes y rester longtemps. « Oui, ça fait longtemps sept ans … » J’aurais pu ajouter exactement, car autant dire que je savais exactement depuis quand j’avais accouché de Liam et depuis quand j’avais quitté Eole. Le calcul était assez simple avec ma grossesse et l’accouchement. Mais, je n’allais pas le dire pour éviter les questions sur cela, pas maintenant et je n’étais pas sûre que je veuille en parler. Je finissais par rougir, autant dire que j’avais l’impression d’être la lycéenne craquant irrésistiblement sous le charme de ce basketteur qui était pas mal sous beaucoup de point, si on creusait sous la façade de beau garçon. Je mordais un peu ma lèvre. « Merci, toujours aussi beau parleur ? » Je rigolais, car il le savait je l’avais toujours appelé ainsi, mais qu’en fin de compte le jeune homme était loin d’être un homme aux belles paroles. Toujours droit dans ses baskets et envers ses proches ce qui faisait de lui un mec unique à mon humble avis. Mon regard ne cessait de jongler entre lui et le monde dans l’endroit où on était. Assez surprise par ses dires, je restais un peu ébahit. « Non je ne savais pas que le basket c’était fini pour toi, que s’est-il passé ? Donc tu es dans le coin pour un petit moment si je comprends bien ? Mais du coup on va se croiser … je bosse au lycée. » Je suivais sa carrière au début, mais avec tous les tracas qui m’étaient tombés dessus, autant dire que je m’étais juste préoccupé de sa progéniture qui était méconnue de sa personne. Je le regardais, je ne savais pas quoi répondre à sa question au sujet de mon arrivée ici. J’avais l’impression que je n’avais rien fait de ma vie si je ne comptais pas Liam dans cette dernière. « J’ai eu pas mal de problème familiaux et du coup j’ai décidé de remettre ma vie à zéro en venant dans ce petit coin de paradis … et pour le moment je bosse au lycée, mais je veux suivre des cours du soir pour faire du droit ! Pas grand-chose en sept ans à vrai dire … » Mes problèmes pour lui devraient se résumer à ma famille c’est-à-dire mes frères et sœur puis mes parents. Une histoire dont je ne voulais plus rien savoir, même si une partie de moi était curieuse dans le fond, mais à quoi bon. Je laissais Eole commander pour moi, je fus presque surprise qu’il prenne mon chocolat que j’aimais assez. « Un muffin pépite de chocolat s’il te plaît ! Je vais nous prendre une table. » Disais-je en effleurant de ma main son poignet pour le prévenir, je restais un moment immobile avant de rejoindre une table libre et de m’installer.

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Eole D. Williams
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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyMer 11 Nov - 17:09


Pyper & Eole

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible.
Ne rien attendre, sinon l'inattendu.

Elle s'en rappelait parfaitement. Elle n'avait pas hésité une seule seconde lorsqu'elle m'avait répondu, je pouvais l'entendre au son de sa voix. Je ne savais pas si c'était une bonne chose ou non. Soit elle avait apprécié cette soirée et l'avait gardée bien en mémoire, soit elle avait tellement détesté que je restais dans sa liste des ex à ne plus revoir. En tout cas, je l'avais marqué d'une façon ou d'une autre et elle ne semblait pas vouloir m'éviter, sinon elle aurait trouvé une excuse foireuse pour ne pas prendre ce fameux chocolat. Je pouvais donc rester positif et profiter des prochaines minutes sans trop me soucier d'un signe de revanche. J'eus même le droit à une confirmation en la voyant devenir mal-à-l'aise face à mon compliment. Il n'y avait pas à dire, celui-ci devenait encore plus vrai ainsi. Voir son côté sensible, celui qu'elle essayait toujours de cacher au monde entier, me faisait toujours autant d'effet. « Toujours ! Ça a bien fonctionné jusqu'à présent, pourquoi changer ça ? Et toi alors ? Plus de réplique cinglante ? T'as changé Coleman ! », répondis-je avec un sourire en coin. Je me rappelais encore de nos petits moments à se renvoyer la balle, oubliant tous les autres autour de nous. Ça permettait de nous laisser une façade face au monde tout en sachant très bien que tout ça n'était qu'un jeu quelconque. Mais j'avais toujours préféré nos instants seuls, lorsqu'on pouvait vraiment être nous-mêmes et qu'elle devenait plus sensible, plus ouverte avec moi. C'était seulement durant ces instants que je pouvais apprendre à la connaître, à la comprendre. J'espérais que ça durerait encore malgré les années, même si je fus déçu d'apprendre qu'elle n'avait pas suivi mon évolution. Mais comment pouvais-je réellement le lui reprocher ? Je ne l'avais jamais rappelée, je ne lui avais pas donné de nouvelles. C'était normal qu'elle ait continué sa vie en m'oubliant. « T'as bien compris. Je suis engagé pour l'année, à voir comment ça se passe. Après, je suivrai plus l'équipe universitaire, mais on ne sait jamais, je pourrais toujours venir te voir. Tu fais quoi là-bas ? », demandai-je vraiment curieux. Je n'avais pas répondu à sa première question, je n'avais pas envie de parler de mes problèmes tout de suite. A quoi ça servirait ? Elle ne pouvait rien y faire de toute façon, alors pas la peine de voir de la pitié dans ses yeux. Je l'écoutais attentivement alors qu'elle me parlait de sa vie. J'avais l'impression qu'elle n'était pas fière d'elle, de sa vie, comme rien ne lui était arrivé, mais j'avais du mal à y croire. La Pyper pleine d'énergie et de rêve ne pouvait pas avoir juste déménagé avec aucun autre événement entre temps. « Je suis sûr que tu ne me dis pas tout, mais c'est pas grave, j'ai tout mon temps pour te faire parler. » Je ne pus enchaîner avec mes fameuses questions, l'heure de notre commande était arrivée. Je sentis ses doigts effleurer mon poignet alors qu'elle s'éloignait pour nous trouver une table, provoquant un frisson le long de mon avant-bras. Je posai mon regard sur elle, perturbé par ce geste aussi naturel. C'en était à tel point que j'avais oublié ce que devais faire et la serveuse dut se racler la gorge pour retrouver mon attention. « Excusez-moi. Un muffin aux pépites de chocolat et un à la framboise, s'il vous plaît. Et ce sera tout, merci. » Manger un peu ne pouvait pas faire de mal et ça me permettra de me distraire un peu si jamais elle me perturbe de nouveau. Je sortis mon porte-monnaie et payai le tout, laissant mon habituel pourboire dans leur tirelire. Je me retournai pour repérer Pyper, puis attrapai les boissons chaudes. A peine je les déposai sur la table que je fis demi-tour pour récupérer nos gâteaux. Une fois installé, j'attrapai ma tasse dans un tic, appréciant la chaleur de la boisson contre ma peau. « Bon alors, si je résume ce que tu m'as dit jusque là, tu as déménagé il y a 7 mois. Tu n'apprécies toujours pas le café, ce que je devrais faire aussi. Tu travailles au lycée et tu comptes reprendre tes études en même temps. Pourquoi le droit d'ailleurs ? » Je ne me rappelais pas qu'elle m'ait déjà mentionné cette envie avant. Mais un autre point flou me troublait et ma curiosité était trop forte pour que je puisse la contrôler. « Dis-moi, je ne vais pas me retrouver avec un œil au beurre noir d'ici demain, hein ? Il n'y a personne qui t'attend chez toi ? » Drôle de façon de lui demander si elle était célibataire, mais je n'osais pas vraiment.  
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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyJeu 12 Nov - 15:55


Eole & Pyper    

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible. Ne rien attendre, sinon l'inattendu.
Pas compliqué pour moi de calculer le nombre d’année qui séparait notre dernière rencontre. Elle était cette fois où j’avais conçu avec Eole mon fils Liam, un enfant dont il n’était pas au courant d’avoir. Pas que j’avais désiré lui cacher pour mon propre bien, mais plus pour lui qu’autre chose en vérité.  Je ne savais pas ce que cette rencontre nous réservait pour le futur, mais j’avais tout de même peur de conjuguer cette rencontre au futur, mais aussi aux pluriels, car je devrais lui annoncer qu’il avait un enfant. Je n’avais pas pu mettre fin moi-même à son rêve, quand j’avais fait mon déni de grossesse, je n’avais pu qu’apprendre environs deux mois avec l’accouchement que j’allais devenir maman grâce à lui. J’avais été perdue et à croire que le temps des révélations était peut être sur le point de sonner leurs glas. «  Moi je n’ai juste pas oublié de grandir comparé à d’autre ! » Bin, il voulait une petite réflexion cinglante, je venais de lui donner. J’avais toujours été assez joueuse et surtout un peu garce, mais cette seconde facette de moi était qu’un jeu d’actrice pour lequel je devrais avoir plusieurs oscars. Ce n’était pas compliqué  d’être méchant, tout au contraire à vrai dire.  Mais, je me laissais parfois entrer dans cette spirale, oubliant parfois qui j’étais vraiment. La mort de mes parents et les secrets qui en découlaient, m’avait rendu parfois froide. C’était pour cela que ma relation rapide avec Eole fut si spéciale, car avec lui, je laissais tout paraître, rien n’était faux, j’étais moi et  j’étais la fille que j’étais censée être. Pour le coup, Liam avait eu le même pouvoir sur moi à sa naissance, j’étais douce et oubliant tous mes problèmes. Comme si il ne me manquait que lui pour être moi, la vrai Pyper.  Son évolution, sa carrière ? Je l’avais suivit  au tout début, puis avec les problèmes récent qui jonchèrent ma vie, j’avais lâché cela pour ne m’occuper que de notre fils enfin mon fils.  «   Tu prévois déjà de venir me voir ? » Demandais-je souriante.  «  Je suis secrétaire. » Moi, qui rêvait de grande chose niveau carrière ce n’était pas encore arrivée, en même temps j’avais encore le temps pour le coup. Je voulais faire mes cours de droit le soir, rapidement, je devrais sans doute être en train de m’y inscrire, mais le destin avait choisi que je  croise Eole.   Je le regardais alors que de temps à autre je déposais mon regard sur les élèves du lycée se tenant dans le coin, je me doutais déjà qu’il allait tenter de me faire parler, mais c’était bien trop à faire entendre au jeune homme, en sachant que lui était le père inconnu de mon fils malade. «  Et toi tu me dis tout peut être ? » Demandais-je malicieuse comme si cela allait le faire oublier de me parler de tout cela et qu’il pourrait sans doute tenter de m’en faire dire plus. Mais là de suite lui annoncer pour Liam ? Ce n’était pas une bonne chose. Enfin, je ne me sentais pas non plus prête à le faire de suite, je voulais prendre le temps, puis fallait aussi préparer Liam qui lui avait vécu pas mal de chose pour le coup avec sa maladie et les services sociaux tentant de nous séparer.  J’avais finalement fini par quitter Eole nous trouvant une place, essayant de me remettre de cette rencontre.  «   C’est ça, tu es à l’écoute dis-moi ! » Disais-je d’un ton taquinant. Je mordais un peu ma lèvre avant de poser mes lèvres sur ma tasse que je venais d’amener à mes lèvres avant de la déposer. «  Le droit pour être un juge pour enfant, faire le mieux pour eux. Je le sais qu’il y a des injustices au niveau des enfants abandonnés parfois retiré pour de mauvaise raison à leur enfant, je veux aider ces familles. » Disais-je. «   Et toi alors pourquoi tu es ici, une petite fille qui ne t’apportera jamais la carrière dont tu as toujours rêvé ? » J’étais curieuse de savoir pourquoi Tree Hill alors que son rêve était de devenir le nouveau Michaël Jordan.  «  Si y a quelqu’un … il est super jaloux en plus … mais ce n’est pas grave  je parle avec un ami après tout ! »  Je parlais de mon chat, les hommes et leur  manière de tenter de savoir les choses à propos d’une personne. J’aurais pu parler de mon fils, mais ce n’était pas le moment propice à cela.

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Eole D. Williams
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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyJeu 12 Nov - 21:39


Pyper & Eole

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible.
Ne rien attendre, sinon l'inattendu.

Bien sûr que j'étais à l'écoute, j'avais trop de choses à rattraper pour me permettre d'être distrait. Pour rien au monde je n'échangerais ces retrouvailles surprises. Elle pouvait m'embêter autant qu'elle le souhaite, me lancer des pics ou des réflexions, ça ne faisait que rajouter mon envie de la revoir. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point elle m'avait manqué. J'avais sans doute fait en sorte de l'oublier pour éviter de la voir apparaître sans arrêt dans mes pensées. Mais maintenant que nous étions là, je pouvais supprimer ce mécanisme stupide et faire attention à elle. Je ne savais pas si elle cherchait une réaction chez moi, mais je préférais éviter. Je savais que je pouvais avoir une information précieuse et je ne voulais pas gâcher le tout avec une phrase stupide. Je ne la laisserais pas me distraire pour éviter mes questions. J'avais promis de la faire parler après tout, ce n'était pas pour rien. Et je découvris rapidement que j'avais eu raison de me taire. Je ne savais pas si elle choisissait cette voie à cause de sa propre histoire, mais ça ne m'étonnait pas d'elle. Elle s'était toujours battue pour ne pas s'effondrer à cause de sa sœur et, de ce que je connaissais d'elle, elle voulait aussi se battre pour les autres. Il avait sans doute juste fallu qu'elle trouve le moyen d'être bien avec elle-même pour se lancer là-dedans. « Et aussi aider les enfants qui tombent sur une mauvaise famille ? », demandai-je la gorge serrée. Elle connaissait mon histoire, elle devait se douter que ça me toucherait moi aussi. Je savais que beaucoup d'enfants étaient traumatisés d'être séparer de leur famille, mais quand c'était le cas dès le départ, ça faisait aussi mal de se faire rejeter par une famille d'accueil, sans parler de deux. Je ne comprenais toujours pas comment on pouvait abandonner un enfant parce qu'il n'était pas exactement comme on le souhaitait. Qu'avais-je fait de mal ? Ce n'était pas de ma faute si j'avais eu des fractures à l'époque, ni même aujourd'hui. Je baissai le regard, chamboulé par ces pensées que je pensais disparues depuis longtemps. Je me raclais la gorge en entendant sa question et me redressai comme pour m'aider à me reprendre. Je relevai la tête pour la regarder avant de répondre. « Je te l'ai dit, ma carrière est finie. Enfin celle de basketteur en tout cas. Et, crois-moi, je préfère largement une petite ville que de retourner là-bas où j'aurais un constant rappel de ce que j'ai perdu. C'est déjà assez compliqué comme ça, pas besoin d'en rajouter. » Ma voix s'était transformée petit à petit, passant de la légèreté à une véritable frustration. Je savais que j'avais toujours du mal à m'en remettre, mais je n'avais pas encore eu l'occasion d'en parler vraiment avec une personne proche, une amie. Je baissai de nouveau le regard, comme si je ne pouvais pas faire face à son jugement. « Désolé, c'est juste que c'est encore dur à avaler. J'ai eu plusieurs blessures à suivre et… Personne ne voulait me recruter à la fin de mon contrat. Mon corps était assez traumatisé. Fini les grands matchs, fini la carrière rêvée, retour à la réalité. » J'attrapai ma tasse pour boire une gorgée, comme si le café allait m'aider à ne pas déprimer. Je savais que ça m'empêchait de dormir, mais ce n'était pas un remède miracle pour autant. « Ce n'est pas une si mauvaise réalité ici, hein ? », m'exclamai-je en essayant de sourire sincèrement. Ce n'était pas totalement raté, mais je pouvais encore faire un petit effort pour avoir l'air plus confiant. Sa réponse à ma dernière question ne fut pas pour me remonter le moral au début, sans vraiment que je réalise pourquoi. Pourtant, je finis par retrouver le sourire. Alors comme ça, elle était avec quelqu'un de jaloux et elle me parlait tout de même. « Super jaloux ? Tu ne veux quand même pas te venger de moi ? Parce qu'on a beau savoir tous les deux que ce n'est qu'un moment entre amis, il risque de ne pas le comprendre vu mon charme ravageur ! », m'exclamai-je lui lançant un clin d’œil complice. Je risquais de me faire envoyer sur les roses, mais j'avais envie de retrouver mon côté joueur plutôt que de continuer sur ces sujets sensibles. Ce serait vraiment dommage de casser l'ambiance alors qu'on ne s'était retrouvés depuis moins d'une heure.   
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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyMar 17 Nov - 14:39


Eole & Pyper    

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible. Ne rien attendre, sinon l'inattendu.
Pourquoi ce travail ? J’étais passionnée de mode, de danse, mais je savais exactement ce que pouvait ressentir un enfant qui était mal dans une famille. Je ne pouvais pas plus me plaindre que d’autre et cela je le savais amplement. Je savais que la vie de certains enfants étaient compliqués comme celle de maman, j’en avais eu la mauvaise expérience quand on avait voulu m’enlever mon fils. Un enfant c’est un peu le cœur, le monde d’une maman et tenter de lui retirer est une chose immonde. J’avais cru perdre pied, mais pour le coup, j’avais fini par mettre toute cette rage pour me battre pour lui, pour retrouver ses bras et son sourire du matin un peu boudeur quand je venais le réveiller. J’écoutais Eole tentant de me concentrer sur lui et non ce passé avec Liam qui était malgré les mois passés encore un peu sensible. « Oui, aussi pour tous les enfants et les familles à défendre... j’ai envie de me battre pour ça, mais faudrait que je réussisse à tout maîtriser … » Autant dire que c’était assez compliqué de tout gérer, ma vie de femme que je n’avais plus, mais cela ne me gênait pas vraiment. Mais, je devais jongler avec mon rôle de maman, mon travail et aussi mes futures études, rien de bien simple. Je savais dans le fond pourquoi cela intéressait tant Eol’ non pas vraiment pour moi, bon peut être un peu, mais aussi pour lui, son enfance et cette vie qu’il avait eu. Je le savais, je n’en doutais pas connaissant malgré les années où je n’avais pas parlé avec lui, je savais comment il était et comment il fonctionnait. On avait beau évoluer, on ne changeait pas pour autant. Je me questionnais sur cette raison qu’il avait d’être à Tree Hill, petite ville, où ce n’était pas là qu’on pouvait jouer en pro au basket ball. Je secouais un peu la tête en l’écoutant pour tenter de comprendre, mais me manquait sans doute quelques réponses. « Mais pourquoi elle est finie ? Enfin, je n’assimile pas tout … sans doute par manque d’information … .Il t’est arrivé quoi ? « Disais-je un peu méfiante, je ne voulais pas l’embêter ou autre et puis il avait le droit à un jardin secret en sachant que dans le mien j’y cachais son sang et sa chair, mais ce n’était juste pas obligation au début et maintenant mon excuse serait sans doute de lui dire ? Mais, c’était trop tôt. Fallait que j’oublie cela et vite, que je me vide l’esprit. « Non, c’est une vie formidable ici … enfin ce n’est que mon avis. » autant dire que je me sentais amplement à ma place dans cette petite ville, pourtant j’avais toujours recherché les grandes villes auparavant pour me poser, mais à croire que cette histoire avec mon fils avait fini par tout arrêter m’obligeant à me poser là où l’on voudrait réellement de moi et non l’inverse. Je mangeais quelques bouts de mon muffin, alors que je venais de lui répondre à propos d’un supposer mec dans ma vie qui se trouvait être mon chat et même pas mon fils, car je ne voulais pas amener Liam dans la discussion pour le moment, c’était trop compliqué de le faire ainsi. « Me venger de toi pour quoi dis-moi ? » Demandais-je presque perplexe cherchant presque immédiatement sur quoi je pourrais lui en vouloir ? Je savais que ce ne serait qu’une nuit et il m’avait laissé le plus formidable cadeau que je n’avais jamais imaginé avoir dans le fond … alors autant dire que je m’en fichais qu’il soit parti, même si avouons avant j’aurais bien espéré le recroiser durant ma grossesse pour lui dire. Mais, le passé était le passé après tout. « Tu risques de prendre quelques coups alors ! » Disais-je un peu moqueuse, même si actuellement c’était surtout des griffures qu’il allait avoir. « Et toi je dois me méfier d’une blonde ou d’une brune en sortant de ce café ? » Demandais-je un peu moqueuse en lui lançant un petit clin d’œil. Je jouais avec mon téléphone nerveusement, non pas d’avoir une réponse de sa part, mais d’avoir un appel me disant que je devais rejoindre Liam au plus vite, devant abandonner Eole ici, alors que j’étais assez contente de le rencontre, même si je ne m’y attendais pas dans le fond. « Sinon, tu penses rester ici longtemps ? » Demandais-je curieuse et surtout pour voir ce qui allait devoir être dit et fait entre Eole et Liam un de ces jours.

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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyMer 9 Déc - 21:49


Pyper & Eole

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible.
Ne rien attendre, sinon l'inattendu.

J'étais tellement heureux de voir que Pyper allait se battre pour les enfants qui étaient mal placés, pour les familles malheureuses qui ne demandaient qu'à être unies de nouveau. Je me doutais qu'elle ne faisait pas ça pour moi, mais ça me touchait quand même énormément. Pourtant, je finis par noter une pointe de désespoir alors qu'elle en parlait. Je savais que les études et le travail demandés pour ce genre de métier étaient énormes, mais j'étais persuadé qu'elle pouvait y arriver sans aucun problème. En fait, j'avais l'impression que le problème était ailleurs, qu'il y avait un autre détail dans cette histoire qu'elle avait oublié de me préciser. Si j'écoutais ma raison, je ne dirais rien et la laisserais garder ses secrets. Seulement, avec elle, j'avais du mal à rester distant et mon cœur me disait que je pouvais peut-être faire quelque chose pour elle. Après tout, j'avais fait mon possible pour l'aider quand nous étions plus jeunes, ne pourrais-je pas continuer encore un peu ? « Tu dois maîtriser quoi ? Le travail et les études en même temps ? Je suis sûr que tu peux le faire ! Ça va être dur et tu vas devoir t'accrocher, mais je sais que tu as la motivation pour ça. Et puis, si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, tu peux me demander si tu veux ! », lançai-je avec un grand sourire. S'il ne fallait qu'un idiot pour la distraire dans les moments un peu compliqués, je devrais pouvoir y arriver plutôt facilement. Et s'il lui fallait quelqu'un à qui se confier, qu'importe l'heure, je pouvais venir la voir. Les années avaient eu beau passer, l'envie de la voir heureuse restait toujours aussi présente. Et sa curiosité infaillible aussi vue les questions qu'elle continuait de poser sur ma carrière. J'avais beau essayé de faire bonne figure à chaque fois qu'on revenait sur ce sujet, je me renfrognais automatiquement. Sans doute qu'elle voulait bien faire et, pour ça, elle voulait en savoir plus. Elle devait chercher un moyen de me remonter le moral ou simplement une solution à mon problème. Seulement, il n'y en avait pas et je ne savais pas comment le lui faire comprendre sans parler de tout. Il ne me restait plus qu'une solution au final. « Est-ce qu'on pourrait… arrêter de parler de ça ? Je suis vraiment heureux de te revoir et je n'ai pas envie de gâcher ce moment à cause de mon rêve brisé. Si tu y tiens vraiment, on en reparlera plus tard… Mais pas maintenant. » Elle pouvait comprendre, non ? Ce n'était pas comme si je ne voulais pas du tout en parler, j'étais juste pas encore prêt à tout dévoiler. J'étais bien content de voir que la conversation partait sur des sujets beaucoup moins sérieux. Enfin, de savoir qu'elle était contente de vivre ici restait une information que je prenais très au sérieux et qui me confirmait qu'elle s'était enfin construit une vie loin de tous ses ennuis. J'espérais que cette ville serait tout aussi bénéfique pour moi, je n'attendais que ça que de m'épanouir quelque part. Cependant, je préférai ne pas le préciser à voix haute, de peur qu'elle en profite pour me poser de nouvelles questions. Mieux valait ne pas prendre de risque et, à la place, chercher à avoir plus d'informations sur elle. Bon d'accord, de savoir qu'elle avait quelqu'un dans sa vie ne me faisait pas plaisir, mais rien ne m'empêchait d'en rigoler un peu. « Je ne sais pas, de ne pas avoir pris des nouvelles depuis tout ce temps ? Même si je partais loin, j'aurais pu téléphoner de temps en temps, prendre le temps pour savoir si tout allait bien de ton côté… J'y ai pensé plusieurs fois, mais… Je sais pas, j'ai jamais osé... » Pour le côté rigolade, c'était loupé. Voilà que je devenais un brin timide et que je baissai de nouveau le regard. Il était où mon côté joueur et taquin ? Je ne l'avais quand même pas jeté à la poubelle, pas maintenant. Enfin, heureusement, elle me renvoya la balle quasiment en même temps. C'était parfait pour enlever ce moment de confession en petit regard complice. « Pour l'instant non, je n'ai pas encore eu le temps de me rapprocher d'une charmante demoiselle. Mais, si jamais tu as quelqu'un à me présenter, n'hésite surtout pas ! Je suis libre comme l'air ! », m'exclamai-je avec un petit clin d’œil. Comment devait-elle le prendre, je n'en avais aucune idée. Qu'importe, je n'avais pas envie de penser à ça non plus pour le moment. « Je t'avoue que je n'ai pas encore décidé. Pour l'instant, je vois comment ça se passe avec les équipes et les entraîneurs. Si j'arrive à bien m'entendre avec tout le monde et que la ville me plaît… Ouais, je pense que je prolongerai mon contrat pour plusieurs années. Mais, on sait jamais, je n'ai encore jamais habité dans une ville aussi petite. Et toi ? Tu comptes t'installer définitivement ici ou juste le temps de faire tes études du soir ? »  
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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyJeu 17 Déc - 13:10


Eole & Pyper    

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible. Ne rien attendre, sinon l'inattendu.
Je dois maîtriser quoi ? Oui, pour lui je n’avais que le travail et mes études, mais c’était si compliqué. Devais-je lui dire là de bout en blanc qu’il était le père de mon magnifique petit garçon en même temps que lui dire que j’en avais un ? Je n’étais pas prête, je ne voulais pas mentir, mais ce n’était pas chose aisé à faire à mon goût. Je secouais un peu la tête, finissant par me demander si je devais réellement ne rien dire ou tout bonnement lui dire ? Aucune idée. J’aurais voulu rester silencieuse ou plutôt disparaître, mais je n’étais pas un héros de marvel ou de la série heroes pour prétendre pouvoir devenir invisible. Enfin, mis à part ça, les mots d’Eole m’avait comment dire : encourager ? Oui, c’était ça, il m’avait redonné un peu de confiance en la femme que j’étais, mais sans doute pas en la maman que j’étais. « C’est gentil Eole, vraiment. » Disais-je pour le début de son discourt. « Oh, mais tu sais, je ne vais pas te déranger pour si peu, ne t’en fait pas ! » Disais-je laissant un sourire se placer sur mes lèvres. Après autant dire, qu’entre les études, mon travail et mon fils, je n’avais pas vraiment de loisir, même aller courir était devenu tout un programme qui n’était point facile à organiser à vrai dire. Mais bon je tenais bon, que pouvais-je faire d’autre après tout ? Rien. Je devais tenter de m’en sortir et c’était ça la vie à vrai dire se dépatouiller de tous les pièges que le destin fout sur notre route. Il est parfois aussi difficile pour nous de nous en sortir comme pour les mouches qui ne parvenaient pas à s’échapper des toiles d’araignées. Dans ma tête, je ne cesse de me poser des questions sur sa venue dans cette si petite ville qui vouait tout de même un gros culte au basket ainsi qu’à leur joueur, me demandant comment il avait atterri aussi loin de son rêve ? Il n’avait pas l’air de creuser dans cette voie, pouvais-je lui en vouloir ? Après tout moi je me refusais de creuser le fait que ma vie était compliquée à gérer, le laissant sans doute dans des questions par rapport à cela, car étude plus travail ce n’était pas vraiment compliqué à gérer, ce n’était que la maladie qui l’était, même Liam était simple à gérer sans la maladie auparavant ! Sans doute que c’était moi qui me prenait la tête, ayant toujours peur qu’il n’ait mal ou autre, je ne voulais pas le perdre, j’avais été à trois doigts de le perdre autant dire que cela était assez horrible. « D’accord on parle d’autre chose alors ! Désolée … » Je m’en excusais, car je voyais bien que cela l’avait en quelque sorte agacé de penser à cela et ce n’était pas vraiment le but de ma petite curiosité mal placée. Enfin, on allait sans doute trouver un sujet de conversation nous convenant à tous les deux ? Sans doute, mais pour le coup en écoutant Eole, j’avais l’impression de m’éloigner de ce moment où on allait rire, vu qu’il me parlait de nous, l’ancien nous quand il aurait pu appeler, tout comme moi, mais j’avais décidé de ne pas le faire pour ne pas l’obliger à tout arrêter ! Pour ça que j’étais si curieuse sur le fait de sa présence dans cette ville, mais que pouvais-je y faire s’il n’était pas désireux de m’en parler après tout ? Je ne pouvais rien faire après tout. Je souriais un peu mal à l’aise pour le coup, mais je devais prendre sur moi. Un peu de courage. Je laissais un sourire se placer sur mon visage. « J’aurais dû le faire, mais sans doute la peur de déranger l’autre dans sa vie … ou je ne sais pas trop à vrai dire … enfin, ce n’est pas grave, on a le temps de rattraper ça le temps que tu seras là ! » Peut être que j’aurais finalement un petit indice sur le temps qu’il comptait passer dans le coin ? J’attendais peut être de savoir s’il était là pour une courte durée ou alors il pensait rester longtemps pour lui parler de Liam qui était son fils, un enfant qu’il ne connaissait pas et dont il n’avait aucune idée de l’existence. J’allais sans doute passer pour la méchante dans tout cela, après tout c’était toujours la faute de la femme, malheureusement. « Hum je pense que ce serait mal venue que je te présente des amies, en sachant que je suis une ex … ça serait bizarre pour cette dernière ! Tu trouveras facilement, tu n’as sans doute qu’à sourire pour qu’elles tentent de te draguer, les filles, non ? » Demandais-je. Non pas de la jalousie, mais je me disais, que présenter une amie en sachant qu’il n’était pas simplement un ex, mais bel et bien le père de mon fils autant dire que cela serait assez étrange. « Moi, je comptes rester ici, sauf si quelques choses ou quelqu’un pense à me faire partir ! » Au final, il m’avait finalement répondu à propos de sa présence à Tree Hill, je devais réfléchir au fait de lui dire ou non ! Tout se bousculait dans mon esprit à m’en filer un mal de crâne. Je commençais à guetter l’heure sur mon téléphone, me disant qu’il faudrait peut-être que je pense à le fuir pour ne pas craquer de suite et tout lui dire ? Hum, c’était une bonne idée. « Il faudrait peut-être penser à partir … pour ma part. »

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MessageSujet: Re: Pyper - Let life surprise you Pyper - Let life surprise you EmptyMer 20 Jan - 20:44


Pyper & Eole

Ne rien prévoir, sinon l'imprévisible.
Ne rien attendre, sinon l'inattendu.

Et voilà, on y était, à ce temps des excuses pour ne pas l'avoir appelée. J'avais tout fait pour ne pas arriver sur ce sujet, mais je n'avais finalement pas pu m'en empêcher, comme si je ne pouvais pas renouer avec elle sans m'être expliqué avant. Pourtant, tout se passait très bien depuis qu'on était entrés dans ce café, j'avais même pu apprendre pas mal de choses sur sa nouvelle vie. Il y avait bien une distance qui s'était installée entre nous, mais ça restait chaleureux et j'avais l'impression que je n'étais pas le seul à apprécier ces retrouvailles. Sans doute que je ne trouvais pas ça normal de faire comme si de rien était alors que je l'avais lâchement abandonnée juste après avoir passé la nuit avec elle. A l'époque, j'avais senti que si je me laissais aller à penser à elle, je perdrais toute capacité à me concentrer sur mon jeu, je laisserais passer ma chance de devenir un meilleur joueur. J'avais donc coupé totalement les ponts et j'avais fait en sorte de ne plus me laisser l'occasion d'y repenser. Maintenant que j'avais tout perdu, que je la revoyais aussi souriante, j'avais la sensation que j'avais peut-être fait une bêtise. J'étais tellement déstabilise par toutes ces émotions qui me percutaient que j'en perdais mon esprit joueur, je ne remarquais pas non plus le malaise de Pyper. En fait, je ne fis attention qu'à la signification de sa réponse qui me montrait son envie de me revoir. « Tu as raison, laissons le passé derrière nous, on ne peut pas le changer ! Ce serait dommage que gâcher le temps à se rappeler de vieux souvenirs alors qu'on pourrait en profiter pour en créer des nouveaux. Dès que tu as une idée de sortie ou autre, n'hésite pas à me faire signe ! » répondis-je avec un grand sourire. Nous avions peut-être grandi et changé, mais je restais persuadé que rien ne pourrait changer nos moments complices. Même si ce n'était que pour parler pendant quelques heures, ce serait avec plaisir que je la retrouverai, surtout si cela nous permettait de construire une nouvelle amitié. Enfin, avant d'en arriver là, il faudrait qu'on arrive à enlever tout ce malaise qui nous envahissait dès qu'un sujet sensible arrivait dans notre conversation. Je savais qu'il faudra un jour que je lui avoue tout sur ce qu'il s'était passé, mais je n'avais pas l'impression que c'était le bon moment, pas dès le premier jour et elle devait sans doute penser la même chose à mon propos. Nous devions prendre le temps de refaire confiance à l'autre, même si j'espérais que ça ne prendrait pas des mois non plus. Je rigolais en l'écoutant refuser ma demande, heureux de voir que notre histoire ancienne ne nous empêchait pas de parler de nos relations respectives. « Tout de suite l'argument de l'ex ! On n'est pas obligés de le préciser, on n'aura qu'à dire qu'on est de très bons amis. On ne mentira pas comme ça, pas vrai ? Non parce que je veux bien sourire, mais je n'ai pas envie de me retrouver harceler par des chearleaders à cause de ça moi ! Je les trouve un peu trop jeune à mon goût. » Si je devais être totalement honnête, je trouverais ça aussi étrange qu'elle de la voir me présenter quelqu'un. En même temps, qui ne serait pas déranger ? La fille qui a bouleversé toute ton adolescence te présente une autre fille quelques années plus tard, ce serait la situation la plus perturbante qui soit. Du moins, tant que le sentiment de culpabilité restait en place, je ne pourrais pas être à l'aise avec ce genre de chose. Cependant, s'il arrivait un jour qu'on dépasse ça, si on arrivait enfin à redevenir amis sans qu'aucun sujet ne nous mette mal, alors peut-être que je trouverais ça normal. Ce jour ne sera sans doute pas aujourd'hui, Pyper semblait être plus pressée que prévu et je la vis regarder l'heure sur son portable. Elle m'avait bien prévenu par un sous-entendu qu'elle ne pourrait pas rester des heures, mais j'avais espéré que ce soit un peu plus longtemps que cela. « Oui, bien sûr, je comprends. Je finis mon café et on y va. » Je ne fis pas semblant de boire lentement la boisson, je ne voulais pas la retarder dans ses plans. J'avais beau être un peu déçu, je ne pouvais pas vraiment me plaindre quand j'y repensais. Elle avait bien accepté de s'arrêter quelques minutes pour moi alors qu'elle devait sans doute avoir des choses de prévues. J'avalai donc le fond de ma tasse et me levai tout en remettant ma veste. Sans un mot, je récupérai mon muffin à peine touché et traversai la boutique pour lui ouvrir la porte. Après l'avoir laissée sortir, je la suivis, fermai derrière moi et m'arrêtai à côté d'elle. Je ne savais pas trop comment lui dire au revoir, alors je finis par lui tendre mon gâteau. « Tu le veux ? Ça pourrait te faire un dessert pour ce soir. » Je lui fis un petit sourire avant de regarder autour de moi, mal-à-l'aise. Qu'était-je censé faire maintenant ? Lui proposer de la raccompagner ? Elle avait peut-être envie de se retrouver seule ou alors elle avait d'autres projets qui ne me concernaient en aucun cas. Dire que je savais toujours quoi faire quand j'étais avec elle avant, je me sentais stupide. « Tu veux que je te raccompagne ? » finis-je par demander en me disant que je n'avais rien à perdre de toute façon.
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