Cela fait maintenant plusieurs mois que je fréquente l'université de tree hill et il faut dire que j'ai déjà réussi à prendre mes marques. N'ayant pas énormément de problèmes à m'intégrer dans ce genre de milieu, j'ai tout de suite réussi à me faire une place au sein du bahut. En plus de ça, je n'étais pas le seul à étudier ici. Chuck, James et tous les autres avaient eux aussi choisi l'université de la ville. En même temps, c'était pratique. Moi qui me voyait déjà muter à Los Angeles ou à New York, j'avais été ravi d'apprendre qu'une université serait construite chez nous. Alors que les cours de la matinée venait de s'achever, j'avais décidé de me rendre à la cafétéria de l'université afin d'y remplir mon ventre. Me déambulant dans les couloirs jusqu'à arriver à l'endroit voulu, j'y remarquais tout de suite la présence de Neïla. Bon, alors elle, je vais vous expliquer rapidement. J'ai été en relation avec celle-ci durant ma seconde année au lycée et même si notre couple n'était pas synonyme d'amour et de tendresse, je tenais quand même à souligner que je l'affectionnais tout de même. Nous n'étions simplement pas compatible. En toute objectivité, je me considérais pas comme le garçon le plus fréquentable ni le plus fidèle de la ville. Du coup, ouais sortir avec elle ou non ne m'avait pas permis d'arrêter de fréquenter les autres filles, ni de coucher avec. C'était dans ma nature et malheureusement rien n'avait le don de me faire changer. Nous avions donc décidé de rester en bon terme tous les deux, étant donné que nous fréquentions la même bande d'amis. Mais depuis peu, la relation que j'entretenais avec cette dernière avait bien changé en découvrant par hasard que celle-ci s'envoyait en l'air avec le coach Reynolds. Faut dire que leurs ébats ne m'enchantait guère et ce n'était pas simplement par jalousie. Rien que d'y penser, je trouvais ça répugnant. Avec tous les types qui lui courraient derrière, elle avait choisi de se taper celui qui m'entraînait au basket. Et bien sûr, en me connaissant, il n'était pas possible que je m'arrête là. Les idées farfelues et mesquines étaient bien mon domaine et lorsque je surpris mon coach avec Neïla dans des postures plutôt osées dans les locaux administratifs, je ne pus m'empêcher de prendre quelques clichées à l'aide de mon téléphone afin de garder ces pièces à conviction qui je le savais, me serviront un jour ou l'autre. N'osant pas faire directement chanter mon entraîneur, j'avais tout de suite emprunté le chemin de la facilité en m'attaquant à mademoiselle Grimaldi. Vous savez la fille qui au premier abord paraissait pure et chaste, celle que tout le monde admirait et qui ce mois-ci fut interviewé dans le journal de l'université. Souriant à l'unique image de la voir à la cafet, je me plaçais finalement à sa table, face à elle, sourire mesquin aux lèvres avant de prendre la parole afin de commencer immédiatement les hostilités « Tu n'es pas avec le coach aujourd'hui ? Moi qui pensais que tu passais tout ton temps libre à t'envoyer en l'air avec celui-ci » lâchais-je simplement. Provocant, moi ? jamais.

J'ai lu quelque part que les journaux intimes sont écrits par des filles comme il faut. Les plus délurées ont autre chose à faire. Moi, j'ai seulement envie de vivre une vie dont je me souviendrais même sans en laisser une trace écrite. ∆ ∆ ∆

Je savais qu'en me jouant de Neïla il était inévitable que je m'attire les foudres de cette dernière. En même temps, la connaissant particulièrement, j'étais au courant qu'elle possédait un caractère bien trempée et que le proverbe 'se faire marcher sur les pieds' n'était bien qu'inconnu chez elle. Du coup, ça me plaisait encore plus. Pouvoir la pousser à bout grâce à de simples photos en ma possession me faisait intérieurement jubiler et je comptais bien me servir de cette situation pour obtenir quelques informations croustillantes sur l'affaire reynold/grimaldi. Alors que je m'étais positionné à sa table, face à elle, j'avais rapidement entamé cette discussion plutôt tabou qui avait d'ailleurs l'air de bien l'agacée. Souriant tout le long de ses propos, je n'avais bien évidemment pas été touché par ses mots qui étaient rentrés aussi rapidement par une oreille qu'ils en étaient ressortis de l'autre. Hésitant quelques secondes à la suite de mes agissements, je sortis finalement mon téléphone portable de ma poche, n'oubliant pas de m'arrêter lorsque je tombais sur le merveilleux cliché de Neïla en compagnie de mon coach. « Hum, hum..  » commençais-je par lâcher toujours accompagné de ce sourire narquois aux lèvres. « Je ne savais pas que tu portais ce genre de sous vêtements à ficelle, il faut dire qu'à l'époque où l'on sortait ensemble, tu n'avais pas l'air de te préoccuper de ce genre de détail. » bien évidemment, j'exagérais et amplifier la chose mais ça, c'était uniquement par vengeance personnel. J'avais finalement décidé de verrouiller l'écran de mon téléphone car avec une folle comme Neïla, j'étais presque certain qu'elle ne se gênerait pas pour bondir à tout moment essayant par tous les moyens d'arracher mon portable des mains afin de supprimer ces magnifiques photos exclusives que je détenais. Remettant donc mon iphone dans ma poche, je reposais ensuite mon regard sur la brunette qui n'avait pas l'air autant ravie que moi par rapport à son petit secret que j'avais découvert quelques jours plus tôt « Et pour les menaces que tu m'as faite un peu plus tôt, je pense que tu n'es pas en posture d'en faire. N'oublies pas que si quelqu'un d'autre que moi découvrait ce que tu trafiques avec le coach, tu risquais de te retrouver sans bahut pendant un bon bout de temps. » lançais-je à celle-ci avant de conclure « donc t'as intérêt à te tenir à carreau avec moi ma puce, car toi comme moi savions que tu risques de perdre très gros dans l'affaire. A bon entendeur, bien évidemment. » clair, net et précis. Bien sûr toutes les menaces qu'elle pouvait tenir me faisait bien plus rire qu'autre chose car pour le moment, j'étais maître de la situation et tout ceci n'était que régalant.

J'ai lu quelque part que les journaux intimes sont écrits par des filles comme il faut. Les plus délurées ont autre chose à faire. Moi, j'ai seulement envie de vivre une vie dont je me souviendrais même sans en laisser une trace écrite. ∆ ∆ ∆

A ce moment là ma seule envie était de pousser à bout la belle Neïla en la provoquant avec certaines informations que j'avais en ma possession comme les photos de mon coach et d'elle même en plein ébat sexuelle. Inspectant les moindres détails de ces clichés, je ne manquais pas de constater les sous-vêtements plutôt agréable à regarder de la brunette qu'elle avait porté ce jours-là et d'ailleurs, je ne m'étais pas caché pour lui faire savoir. « Victoria Secret pour ton information, cela fait des malheurs et si tu veux faire plaisir aux filles ce sont les meilleurs cadeaux possible. Puis à cette époque tu m'excuseras mais tu avais pas réellement le temps de de voir ce que je portais » déclara-t-elle alors que je m'étais mis à rire sarcastiquement. Elle n'avait pas totalement tord, à l'époque où nous sortions ensemble, je n'étais pas aussi investi qu'il le fallait dans notre relation pourtant, tout était parti pour que ça marche bien, c'était sans compter sur mon infidélité que j'assumais complètement. Il était clair que je n'étais pas le mec le plus sérieux de tree hill et que je devais avoir une dizaine de conquêtes à mon actif -rien que cet été- mais qu'au fond, elle me plaisait réellement même si j'avais dû mal à l'admettre. « Je ne suis pas du genre à offrir des cadeaux, par contre, une fille habillée avec ce genre de sous-vêtements ça ne serait pas déplaisant. » lançais-je alors que je venais de ranger mon téléphone portable. Par la suite, j'avais tenu à la mettre en garde suite aux menaces hilarantes qu'elle m'avait lancé un peu plus tôt. Dans l'histoire, c'était clairement moi qui contrôlait la situation et tout ce qu'elle pouvait me dire ne me faisait nullement peur, voir bien sourire même. D'ailleurs Neïla ne manqua pas de me demander, depuis quand était-elle ma puce ce qui me fit doucement sourire. « Ce n'était pas le plus important à relever » répondais-je furtivement alors que celle-ci vint s'asseoir près de moi avant de me demander, ou presque me supplier d'effacer les photos. Je n'étais pas dupe et il était hors de question que je lui rende cette preuve qui je savais me servirais tôt ou tard. Hochant la tête négativement, je lui montrais clairement qu'il n'y avait aucune possibilité à ce que je lâche le morceau. Finalement, elle me demanda pourquoi est-ce que je lui faisais du chantage et surtout ce qu'elle m'avait fait pour mériter ça. Je sentais dans ses yeux de la tristesse et de la déception, mais j'étais comme ça, j'aimais jouer du malheur et de la vie des autres pour m'amuser. « Arrêtes ta comédie Neïla. Ça a peut-être marché avec le coach, mais moi, tu m'auras pas ! » disais-je fermement avant de conclure « Mais pourquoi t'envoyer en l'air avec le coach, avec tous les mecs qu'il y a dans ce bahut, tu es parti cherché MON entraîneur. Si tu penses que c'est comme ça que tu auras ton diplôme plus facilement.. »

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De toute façon ça se voyait rien qu'à ma tête que je n'étais pas un mec à cadeau que ce soit en couple ou non, je n'étais pas du genre à être affectif avec les gens, c'était sûrement mon plus gros défaut d'ailleurs. Mais on me prenait ainsi, et les gens qui me fréquentaient depuis pas mal de temps comme Neïla d'ailleurs devrait savoir qu'au fond, je n'étais pas un si mauvais garçon que je pourrais le prétendre. Les remarques de la brune m'amusaient plus qu'autre chose, j'avais l'habitude de me prendre des insultes ou des menaces de sa part, du coup toutes ces petites piques ne me faisaient plus que rire. « Ha..ha..Ha! Et encore, ça devait être dans tes rêves. » répondais-je lorsqu'elle déclara que le seul cadeaux que j'avais pu lui offrir en plusieurs années n'étaient qu'un vieil ours en peluche lors du célèbre festival du brûle bateau. Bon, ce n'était pas le plus important dans l'histoire. Ce qui occupait actuellement toutes mes pensées étaient bien évidemment l'affaire Neïla et du coach, d'ailleurs celle-ci avait tenté de m'amadouer me demandant de baisser les armes et de lui rendre les photos que je pouvais avoir en ma possession. Mais je n'étais pas dupe et je ne comptais pas me faire avoir si facilement. Son numéro de comédie ne marchera pas avec moi et j'avais bien tenu à le lui faire comprendre. « Justement. J'en ai rien à battre de perdre ce pseudo coach, ce n'est pas comme si c'était le seul dans la ville qui pouvait nous enseigner le basketball. Et avec un peu de chance son licenciement pourrait peut-être jouer en notre faveur » qu'il soit viré ou non, ça ne changeait plus rien. Depuis que j'avais appris qu'il se tapait mon ex petit ami, je n'arrivais plus à le voir en peinture, pire encore je le détestais presque. Suivre les entraînements avec lui devenait presque un calvaire mais étant donné que le basket était l'une des seules choses qui m'importaient j'étais dans le devoir de le respecter et de répondre à ses moindres attentes « Quant à toi.. » reprenais-je marquant une petite pose avant d'éclater de rire « Je ne préfère même pas en parler.. » finissais-je finalement avant que celle-ci ne réplique en m'agressant presque. Sur le coup, rien était sorti de ma bouche. En même temps, elle avait raison, elle n'avait aucun compte à me rendre et nous n'étions plus ensemble. Mais c'était plus fort que moi, fourrer mon nez partout, c'était ce que je faisais le mieux, après jongler avec un ballon. Finalement, elle avait décidé de quitter la table me laissant planter, là, tout seul. Hésitant quelques secondes, j'avais finalement décidé de la rattraper en la prenant par le bras « règle numéro un, on ne plante jamais jordan daniels en pleine discussion » soufflais-je à Neïla alors que je me rapprochais petit à petit de son oreille « mais tu sais, tout peut s'arranger entre nous, il te suffit d'une seule action pour tout effacer » terminais-je par dire en chuchotant. Vous devez sûrement vous doutez du sens de ma phrase et j'étais presque persuadée qu'une claque finirait par atterrir sur ma joue mais qui ne tente rien n'a rien, et il fallait dire que ces derniers temps, j'avais quelque peu envie d'affection, moi.

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